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Montages Photographiques
Philosophie et autres montages photos
Quelques exemples
Au contraire de l’intervention sur image, le photomontage est une transformation de l’image originale : mettre un personnage là où il n’est pas, ajouter ou supprimer des personnes d’une scène… Par précaution éthique, ces images possèdent toujours un petit détail, une légère exagération qui permet si on y regarde de près, de voir que c’est un montage, sauf si la situation elle-même le suggère.
La philosophie
Au départ, un tableau de Raphaël (l’École d’Athènes) [1]
Et donc un "transposition à notre époque" : placement de la scène station Défense, distributeurs de billet, journal 20 minutes (normal dans le métro), sac mac Do, tablette numérique et téléphone portable, un moi transformé en statue. Il y a aussi les caméras, les lumières qui changent, quelques graffitis, des indications de métros...
Recomposition de paysage à partir de plusieurs photos
Il arrive que certaines vues panoramiques ne puissent être prises en une seule photo. Composer une vue à partir de plusieurs comportent deux difficultés majeures : la déformation issue de l’objectif et de la perspective, et le changement de lumière dû au changement l’angle que prend l’appareil vis-à-vis de la source de lumière principale.
Ces montages n’ont pas été effectué à partir du script photomerge de Photoshop® mais manuellement.
Intégration d’un personnage dans une image
L’intégration d’un personnage dans une image nécessite de rendre cohérent le rapport de lumière qui existe entre l’espace et le personnage ainsi que l’angle de vue. Il est donc nécessaire d’avoir des images qui se prêtent au montage, sans quoi, il devient difficile de les mêler.
Portfolio
[1] Dont Wikipédia nous dit : en 1508, Raphaël (qui a signé dans le cou d’un des personnages, Euclide) est nommé officiellement peintre de la papauté, et réalise la fresque entre 1509 et 1512 pour les appartements de Jules II. Elle possède des dimensions impressionnantes : 770 x 500 cm, dont une partie arrondie de 770 sur 250 cm. Les couleurs dominantes sont l’ocre, le beige et le pastel. L’orange et le bleu sont complémentaires dans cette peinture. L’utilisation de la lumière et de l’ombre est, à l’époque, une particularité.