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Parcours professionnel

En poste à l’Irma

Un apprentissage de l’informatique

J'ai intégré l'Irma en 2010. Du fait de la forte baisse d'activité en tant que free-lance (n'oublions pas que c'est la crise) je me suis mis à chercher un poste salarié, et contrairement à toute attente, c'est moi qu'ils ont choisi.

L’annonce

L’annonce parlait peu de serveurs et de responsabilités informatiques. Ils cherchaient un intégrateur pour la refonte graphique de la boutique en ligne dont une agence avait fait la DA. Après une lettre de motivation et deux entretiens d’embauche, j’ai été pris. Bien sûr, il cherchait quelqu’un pour remplacer l’informaticien qui partait (ce pourquoi je ne pensais pas être pris) et ils ont pas mal minimisé cette partie de ma fiche de poste. Enfin minimiser à l’entretien, pas sur la fiche.

Et puis, l’informaticien est parti (ce qui était donc prévu) mais (ce qui ne l’était pas), est qu’il est parti sans la transmission de connaissance qu’il devait me faire. Pour donner une idée, au moment ou j’ai pris mon poste, il m’a fourni un fichier TXT avec quelques logins / mot de passe et aujourd’hui, il y a une base de données qui recense l’ensemble des comptes utilisateurs mail, VPN, sites, fournisseurs et autres interfaces de gestions, ordinateurs, avec date d’achat, de maintenance, de sortie...

Descriptif du poste

Il a aussi fallu apprendre Spip et ses boucles, à me dépatouiller de serveurs web (dont l’un a vu une partie de ses fichiers supprimés par un collègue qui avait encore un accès FTP, et ce, peu de temps après mon arrivée). Il a fallu reprendre l’ensemble de la structure des serveurs physiques en interne que nous avons virtualisé, sécurisé le réseau (routeur) et mettre en place un serveur DNS / DHCP pour avoir la possibilité de créer des serveurs web virtuels dans la structure pour nos essais de développement, et y avoir accès simplement. J’ai donc travaillé sur des serveurs Linux (Fédora, Ubuntu, Debian), Windows et Mac.

Outre une formation rapide sur VMWare et une petite formation sur MySQL, j’ai dû tout apprendre par moi même, tout en maintenant une production. J’ai appris ce qu’était Sage, et dû passer une partie du parc machine Mac en PC, PC que je ne connaissais pour ainsi dire pas, ayant presque toujours été sur Mac. Et lors de l’upgrade de la version de Sage, j’ai mis en place sur un serveur spécifique les applications du-dit Sage en partage, pour celles et ceux qui les utilisaient.

Bien évidemment je suis responsable et d’astreinte.

Heureusement, il y a un peu de graphisme. J’ai refait la charte graphique des e-mailing et des pubs Flash, les animaux pour les couvertures de l’Officiel de la Musique, pas mal de recherches d’images pour les illustrations d’articles et surtout des focus mensuels et quelques autres bricoles dont plusieurs animations interactives pour des conférences et autres séminaires.
Reste à refondre tous les sites, la BDD principale sur le secteur musical qui permet la sortie des différents annuaires, optimiser le référencement, les statistiques, le SI, plancher sur un CRM-VRM et surtout maintenir à flot la partie de matériel et de services devenue vieillotte, pour ne pas dire obsolète. Le tout en assurant sur une partie des services une hotline client et en faisant quand même un peu de print (flyers, affiches, publicités) . Si je pensais être polyvalent… je le suis devenu véritablement à l’Irma.

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Mais j’ai rencontré là-bas des gens exceptionnels, dont l’intelligence et les connaissances, la sympathie et la folie douce, sont un agrément constant et une bouffée d’air dans ce taf de fou qui sans eux, perdrait beaucoup de son intérêt.


Il s’avère que le déficit de l’Irma a occasionné le licenciement de certains d’entre eux et que si j’y ai gagné un bureau où j’étais seul (ce qui augmente la qualité de mes conditions de travail), j’y ai perdu, nous y avons perdu, une partie de cette ambiance débonnaire que j’ai rencontrée à mon arrivée.

La surcharge de travail et le stress dû à la gestion de plus de chose qu’il ne m’était possible de gérer m’a fait quitter ce poste pour revenir vers ce qui m’est le plus naturel : la formation et la liberté du free-lance.

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